Notre réponse aux accusations du PCF

Publié le par Webmaster jph

Voici le texte que nous avons remis à la presse et qui a été repris en partie par celle-ci.

Vous pourrez lire l'article du journal L'Union en date du 24 février 2009 en cliquant ici. Pour le télécharger au format Acrobat (Pdf), cliquez ici.

 Il est des vérités qu'il est parfois bon de rappeler.


Par deux fois, je suis mis en cause par le PCF dans le journal « l'Union » et « l'Aisne Nouvelle », représenté respectivement par Monsieur Francis Hérédia et par Monsieur Jacques Bouvier. J'estime qu'il est grand temps que ces propos soient infirmés et que la vérité soit enfin rétablie. C'est bien dommage d'être obligé d'en arriver là. Je pensais, naïvement, que nous étions aussi de gauche et que notre adversaire se trouvait être l'autre camp, la droite. C'est bien dommage d'être obligé de perdre de l'énergie et du temps pour répondre à des attaques venant du même camp. Il y a tellement d'autres choses plus graves et importantes en ces temps de crise sociale !

Alors, Francis et Jacques, votre mémoire flanche ? A la fin de l'année 2007, pour préparer les futures élections municipales du 9 mars 2008, je me suis rendu, à ta demande Francis, accompagné du Trésorier de la section, au siège du PCF de Chauny. Nous avons également rencontré jacques Bouvier qui était présent à cet entretien. D'emblée, vous nous avez annoncé vos souhaits. A savoir, qu'il fallait un tiers de membre du PCF, un tiers du PS et un tiers de la société civile pour former la liste de 33 noms. Jusqu'à là, pas de problème. Ensuite, et bien sur là ce n'était plus un désidérata mais une obligation, vous avez revendiqué la tête de liste, en la personne de Francis Hérédia ; vous avez même demandé à écarter de la liste du PS certains de nos membres. Nous n'étions plus dans le cadre d'une négociation mais devant le fait accompli. Un ultimatum ! La négociation suppose des concessions de part et d'autre mais dans le cas présent c'était à prendre ou à laisser. Poliment et comme c'était mon devoir, je vous ai répondu que j'allais en référer à la section ; que le vote de la section étant souverain, et que je m'y plierai.

Le vote de la section a eu lieu et le résultat a été de refuser catégoriquement cette demande. J'ai donc répondu, dans ce sens, à Francis Hérédia. Celui-ci est venu me voir, a mon domicile, plusieurs fois, pour me faire changer d'avis. Là aussi, je voudrais rafraîchir un peu la mémoire de ceux qui m'accuse de me tromper de stratégie. Quand, à plusieurs reprises, le PS c'est mis derrière le PCF aux élections municipales, il y avait Jean-Luc Lanouilh en tête de liste. Avons-nous gagné pour autant ? Non. Et pourtant, Jean-Luc Lanouilh est notre Conseiller Général et il fait des scores honorables. Je remarque que le PCF, représenté par Marie-Georges Buffet, à l'élection présidentielle de 2007 a fait à peine 1.5 % des voix. Nous pensions que pour cette fois et devant la non représentation de Jean-Luc Lanouilh, la tête de liste revenait au Parti socialiste. C'est comme cela que nos militants voyaient les choses et moi aussi.

Depuis, je pense que nous avons pris les choses en mains après notre éviction et que le résultat positif du Tribunal Administratif d'Amiens est dû en grande partie à notre perspicacité et notre acharnement. Dans cette affaire, vous avez pris le train en marche, ce qui vous a bien arrangé. C'est de bonne guerre mais aujourd'hui ne venez pas nous accuser de rompre l'union de la gauche. Ce n'est que par vos exigences que vous faites la part belle à l'opposition. Et puis, pour tout dire, il me semble bizarre de rencontrer sur cette liste des personnes qui ont si fortement accusé les communistes de tous les maux et qu'il ne supportait pas d'être dans la même salle qu'eux ! C'est vrai que tout le monde a le droit de changer d'avis !

 

Publié dans Infos internes

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article